Préface des Éditions de Londres
« La mère coupable » (ou « L’autre Tartuffe ») est un drame en cinq actes de Beaumarchais écrit en 1792. La pièce fait suite à Le barbier de Séville et à Le mariage de Figaro. La pièce est un échec lors de sa sortie en 1792, mais se révèle un succès en 1797. Si Le barbier de Séville et Le mariage de Figaro sont pré-révolutionnaires, « La mère coupable » est post-révolutionnaire.
Bref résumé
La pièce est en France où le comte Almaviva et son épouse Rosine se sont installés. Le comte Almaviva n’a jamais pardonné à la comtesse ses égarements avec le page Chérubin, dont elle a eu un enfant, Léon.
Mais Léon, s’il n’est pas aimé par le mari de sa mère, est amoureux de la pupille du comte. Le problème c’est qu’un Irlandais Bégearss, en est également épris. Bégearss invente que Florestine, la pupille du comte dont il est épris, est en fait sa fille naturelle, ce qui veut dire que Léon ne peut l’épouser. Le comte veut aussi éloigner Léon de son foyer. Bégearss intrigue pour arriver à ses fins : Léon un fois parti, il n’y a plus d’obstacle pour son mariage avec Florestine. Mais grâce à Figaro et Suzanne, on apprendra la vérité : Bégearss a menti, il cherchait à épouser Florestine pour s’emparer de la fortune du comte. L’union entre Bégearss et Florestine est annulée ; Léon peut épouser Florestine ; le comte accepte enfin Léon.
©Les Éditions de Londres